Soutenir les SERVICES PUBLICS

LUTTER contre l'AUSTÉRITÉ 

ENJEUX :

La moitié des ménages fiscaux Cadurciens sont non imposables (chiffres clé INSEE 2013). L'augmentation des demandeurs d'emploi de longue durée du bassin de Cahors est presque deux fois plus importante que pour la région (+18,1% contre +9,7% en Midi-Pyrénées - chiffres de l'observatoire Pôle emploi 2012) et le taux de chômage à Cahors atteint 15,7 % pour 10,5 % sur le reste du département.

Face à cela plusieurs enjeux :
    - Protéger les cadurcien(ne)s de la marchandisation de leurs besoins.
    - Contribuer au progrès humain et social.
    - Promouvoir la prise de parole citoyenne dans l'espace public.

OBJECTIFS :

    - Maintenir et développer les services publics.
    - Cheminer vers la gratuité des services publics.
    - Orienter le budget municipal vers la satisfaction des besoins fondamentaux des cadurcien(ne)s.
    - Permettre à chacun d'évoluer dans un cadre de vie accessible et adapté à ses besoins.
    - Gérer les services publics de façon démocratique loin des intérêts privés.

ACTIONS :

Pour répondre aux défis sociaux et économiques qui lui sont posés, Cahors doit faire preuve de solidarité.

Nous pensons qu'il est d'intérêt général que les biens communs soient gérés de façon démocratique loin des intérêts privés et que l'égal accès de tou(te)s en soit garanti. Nous faisons de ces objectifs une priorité de notre mandature.

Ils s'articulent autour de 4 dimensions :

    I - Mener une politique de la gratuité qui s'intéresse à tous les aspects de la vie, tout au long des âges de la vie : instaurer des expériences de gratuité et les défendre à l'échelle de l'intercommunalité. Nous étendrons progressivement la gratuité à l'un ou l'autre des biens communs et services publics essentiels. Nous voulons rendre gratuits les transports en commun en cohérence avec la politique globale du transport que nous mènerons. Nous voulons rendre gratuits les premiers mètres cubes d'eau nécessaires à la vie. Le coût de l'augmentation du temps périscolaire induit par  la réforme des rythmes scolaires sera pris en charge par la commune.

    II - Développer une politique municipale en faveur des services publics :

    * Doter le Centre Communal d'Action Sociale des moyens nécessaires pour remplir les missions qui lui sont dévolues. Ses attributions facultatives seront redéfinies en concertation  avec les professionnels et les associations à partir de l'analyse des besoins sociaux de l'ensemble de la population (familles,jeunes, personnes âgées, personnes handicapées et personnes en difficulté) annuelle obligatoire.

    * Les écoles primaires (maternelles et élémentaires) sont une priorité budgétaire à mettre en avant: Le maintien de classes à effectif réduit est un combat à mener aux côtés des personnels, des enseignants et des parents d'élèves. Nous veillerons à l'entretien et à la construction d'écoles à échelle humaine permettant un accueil de qualité. Des intervenants sportifs et de la culture professionnels soutiendront les enseignants. L’affectation des élèves dans le premier degré se fera selon une sectorisation de la commune, visant à faire prévaloir l’intérêt général contre les logiques de mise en concurrence scolaire, les agissements clientélistes et favorisant la mixité scolaire. 

    * Mettre en œuvre un véritable service public de la petite enfance : nous revendiquons ce service public pour permettre aux enfants de vivre avec d’autres enfants, d’autres adultes, pour permettre un brassage social, essentiel à tous. Nous le revendiquons également au nom des droits des femmes: les services publics de la petite enfance sont un des outils essentiels à une politique réelle et ambitieuse en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes, contribuant à l’accès au monde du travail.

    * La santé doit être publique et son accès doit être garanti à tous, en toutes circonstances. Cela implique une politique  volontariste qui, dans le cadre municipal, lutte contre le désengagement de l’État dans ce domaine et pour le maintien des hôpitaux et maternités publics de proximité. Nous porterons des propositions en matière de santé et de développement de celle-ci notamment avec l’ouverture de centres de santé municipaux dans les quartiers.

    III - Développer les potentialités à tous les âges de la vie est  une priorité : avoir  la possibilité de se cultiver, de s'épanouir par l'art et la culture, avoir accès aux pratiques sportives, partager les savoirs... Nous soutiendrons le secteur culturel. Notre politique culturelle sera basée sur l’idée d’une présence permanente de l’art dans la « cité » et notamment dans l’espace public par exemple en transformant des friches industrielles ou commerciales en espace de création.

    IV - Requérir la participation citoyenne dans la gestion des biens et services considérés : militer pour une implication citoyenne dans la gestion de ces biens et services. Nous voulons que les Cadurcien(ne)s puissent être les co-décideurs des affaires qui les concernent dans une démarche de démocratie participative.

COMMENT ET AVEC QUI :

Certaines de ces expériences de gratuité sont peu coûteuses, d'autres peuvent être financées dans le cadre de choix différents dans le budget municipal et en priorisant différemment les dépenses. Cela implique des choix politiques se traduisant dans des orientations budgétaires.

    - Nous prendrons appui sur  les régies publiques municipales: elles permettront la gratuité des premiers mètres cubes d'eau pour tou(te)s, la gratuité du transport...

    - Nous renchérirons l'usage professionnel, de confort et de luxe. Dans l'état actuel de la législation, les entreprises sont exonérées à hauteur de 60% de leur charge d'eau avant impôt, or l'activité économique utilise 90% du volume d'eau prélevé dans la nature. Nous mobiliserons des ressources nécessaires pour financer la gratuité des transports, nous utiliserons la taxe versement transports versée par les entreprises .

    - Nous solliciterons Le Grand Cahors dans le cadre du plan global de déplacement mis en place à l'échelle du territoire du schéma de cohérence territoriale.

    - Nous agirons progressivement car nous sommes conscients du cadre financier contraint dans lequel les communes et les intercommunalités se trouvent du fait des politiques d'austérité.

    - Nous continuerons à exiger de l’État les ressources qui sont nécessaires à la politique progressiste que nous défendons et nous n'accepterons pas de transfert sans moyens suffisants. Nous lutterons contre la baisse annoncée des dotations (entre 300.000 et 600.000 euros pour Cahors pour 2014). Nous continuerons à exiger un véritable péréquation pour que le service public d'éducation, comme tous les services publics, soit le même en tous points du territoire. Nous continuerons à nous mobiliser pour une véritable réforme fiscale qui donne aux communes et intercommunalités les moyens d'agir.

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